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Les basiques de ma cuisine : interview pour Medisite

On se demande souvent ce que mange une diététicienne ! Et bien, je vous révèle ici quelques uns de mes basiques présents au quotidien dans ma cuisine.

Mes indispensables du réfrigérateur

  • Du kéfir et des yaourts natures : “Pour les apports en ferments lactiques, les protéines et le calcium”.
  • Du fromage de chèvre : “Je consomme surtout du Ste maure de Touraine ou du Banon pour la gourmandise et les apports en calcium”.
  • Du beurre baraté demi-sel : “Il a de bons apports en vitamines A et D. Je l’ajoute modérément cru à l’assiette et je ne le fais jamais cuire pour bénéficier de tous ses atouts nutritionnels”.
  • Des infusions froides : “J’en déguste tout au long de la journée et je varie les ingrédients selon les saisons : vigne rouge l’été ou thym l’hiver, et j’alterne avec des mélanges bio comme des toniques à base de plantes de la Drôme. Ces mélanges sont intéressants car ils permettent de bénéficier de la synergie des plantes. Je mets un point d’honneur à utiliser uniquement des produits bio pour éviter de boire des pesticides”.

Mes indispensables du congélateur

A retrouver ici

Mes indispensables dans l’épicerie

  • Un mélange de 4 ou 5 huiles bio extraite à froid : “J’utilise un mélange d’huile de chanvre, olive, sésame, noyau d’abricots ou un mélange de colza, sésame, olive, pépins de courge par exemples, pour les apports en oméga 3,6,9 et la vitamine E. Cela m’évite d’avoir plusieurs bouteilles et de les voir se périmer faute d’utilisation ! Il faut toujours les choisir bio et de première pression pour éviter les pesticides”.
  • Des conserves de sardine au naturel : “Pour les apports en protéines, oméga 3, fer, vitamine D et calcium. C’est aussi une source de protéines facile à consommer le soir et c’est également assez économique”.
  • Des œufs : “Je les utilise surtout pour réaliser des gâteaux et avoir une source de protéines animales économiques. Cela m’assure d’avoir de bons apports en oméga 3 dont notre consommation est plutôt défaillante”.
  • Des pois chiche, lentilles ou haricots rouges : “Pour préparer des currys, des dahls ou des plats froids riches en minéraux et protéines végétales. C’est une source économique de fibres bons pour le transit”.
  • Des conserves de légumes lacto-fermentés : “Pour enrichir sa flore intestinale de bonnes bactéries et s’assurer d’apports en fibres au quotidien”.
    Du miel de petits producteurs locaux : “Pour sucrer naturellement les infusions ou les desserts en faisant un geste citoyen et préserver la biodiversité en soutenant les apiculteurs et les abeilles”.

L’article complet à retrouver ici 

 

Photo :

Yaourt au lait de vache ou de brebis ?

  • Contrairement aux idées reçues, le yaourt au lait de brebis est plus calorique, riches en gras, en lipides que celui au lait de vache !
  • Alors, voyons en détail les atouts nutritionnels de ces 2 yaourts dont l’appellation est réservé au “lait fermenté par 2 bactéries spécifiques (cf article sur les aliments fermentés ici) : Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus. Si le producteur utilise d’autres bactéries, le produit ne peut s’appeler yaourt mais ‘lait fermenté” ou “kéfir” ou “skyr“.
  • Saviez- vous que la brebis produit 15 fois moins de lait par jour qu’une vache ! Avec 1.5l de lait par jour seulement les yaourts de brebis mai aussi les fromages de brebis sont plus chers que ceux au lait de vache.

Le yaourt au lait de brebis :

  • Il est plus onctueux et plus calorique et donc plus rassasiant. Le lait de brebis est plus calorique et donc le yaourt aussi ! Un pot apporte en moyenne 112 Kcal (125g) s’il est demi écrémé ou 45 Kcal s’il est écrémé. Son goût est plus fort aussi !
  • 6g de lipides soit 2 fois plus que le yaourt au lait de vache, et bien plus de cholestérol !
  • 5g de protéines presque autant que dans le yaourt au lait de vache
  • glucides : autant de lactose que celui au lait de vache et les ferments lactiques aident à la digestion du lactose ici aussi. Aucun souci pour les intolérants au lactose
  • calcium : 225 mg donc un peu plus de calcium que le yaourt au lait de vache

Le yaourt au lait de vache :

  • Calorie : 50 Kcal pour un yaourt demi écrémé, 65 au lait entier et 45 au lait écrémé (mais attention il a perdu aussi ses vitamines liposolubles !)
  • Lipides : 3.5g de lipides pour un yaourt au lait entier et 10 mg/100g de cholestérol
  • 4g/100g de protéines ce qui en fait une bonne source mais attention aux allergiques aux protéines laitières :  dans ce cas ni brebis ni chèvre ni vache !
  • comme dans le yaourt au lait de brebis, il y a 5g de glucides ne moyenne mais lui aussi est pré digéré par les bactéries : aucun souci pour les intolérants au lactose
  • un peu moins que dans le yaourt au lait de brebis (qui en apporte 225mg) puisque celui-ci au lait de vache en apporte seulement 165 mg/100g en moyenne

 

Alors, lequel préférez-vous ?

Pour en savoir plus sur les aliments fermentés : ici

10 réflexes nutrition pour renforcer ses défenses immunitaires

Prévenir est mieux que guérir avec des réflexes simples dans son assiette au quotidien :

  1. Consommer des aliments riches en vitamine C : fruits et légumes crus, jus d’argousier, persil à rajouter cru sur tous les aliments
  2. S’assurer d’avoir assez d’apports en fer héminique : viande rouge, boudin, foie moules, poisson
  3. Manger assez de protéines avec des viandes maigres de préférence qui apportent des acides aminés nécessaires à la fabrication des anticorps
  4. Avoir des produits laitiers riches en ferments lactiques :  yaourt, kéfir, lassi car ils apportent des probiotiques pour renforcer notre flore intestinale
  5.  Augmenter ses apports en fibres qui vont nourrir les bactéries intestinales et contribuer à l’équilibre du microbiote
  6. Evitez les toxiques : café, alcool, tabac épuisent les défenses immunitaires
  7. Manger des fruits à coque : noix et noisettes apportent des vitamines du groupe B contribuant à la fabrication des anticorps et de la vitamine E
  8. Boire régulièrement de l ‘eau tout au long de la journée ce qui favorise une meilleure élimination des toxiques par les reins
  9. Limiter les sucres et sucres raffinés qui augmente la glycémie ce qui affaiblit les défenses immunitaires pour les diabétiques en appauvrissant la flore intestinale
  10.  Sauter un repas : une alimentation insuffisante peut causer des déficits en vitamines et minéraux
  11. Bonus : choisir les bonnes graisses comme les omégaS 3 et vitamine E

Enfin, bouger (30 mn à 1h par jour) et bien dormir (7 à 9h par nuit) contribuent à un bon système immunitaire !

 

 

 

 

 


Crédit photo : Pixabay

Aliments fermentés et santé

Les aliments fermentés améliorent notre flore intestinale. A mettre au menu, mais attention certains de ces aliments sont trop riches en sel ne conviennent donc pas aux personnes souffrant d’hypertension et de problèmes rénaux.

 

Kéfir

  • boisson à base de lait fermenté avec un goût plus acide que le yaourt (existe en version demi écrémé en magasin bio).
  • il contient plus de ferments lactiques qu’un yaourt ce qui fait que les intolérants au lactose peuvent en consommer puis ces bactéries détruisent le lactose du kéfir.

Choucroute

  • cette préparation pauvre en graisse est réalisée avec un chou fermenté, riche en fibres ce qui augmente sa teneur en vitamine C : attention à sa teneur en sel !

Yaourt nature

  • le yaourt nature de vache, de brebis ou de chèvre (j’ai une préférence pour celui de brebis) contient des bactéries indispensables à l’équilibre de la flore intestinale, qui, dès qu’elle est perturbée provoque ballonnements, flatulences et autres désagréments de cette dysbiose.

Pain au levain

  • réalisé avec un “chef” ou “mère” et non pas avec de la levure, il a une acidité plus intense et un index glycémique plus faible qu’une baguette de pain blanc

Miso

  • aliment de base de l’alimentation traditionnelle japonaise, cette pâte fermentée est réalisée à base de fèves de soja, de riz, d’orge et ou du blé  et d’un champignon “aspergillus oryzae“.
  • le miso rouge est réalisé avec des fèves de soja et de l’orge.
  • le miso blanc est réalisé avec des fèves de soja, de riz fermenté. Il est très salé

 

 

 

 

 

 

 

L’assiette anti-âge

Bien composer son assiette pour vieillir en toute sérénité

Du bon gras

  • vitamine A (beurre et produits laitiers non allégés) utile à la vision et l’élasticité de la peau
  • oméga 3  (poissons gras et huile de lin, inca inchi, colza, cameline) contribue à réduire les triglycérides et le DHA (poissons gras) pour le maintien des fonctions cognitives et lutter contre l’apparition de la DMLA
  • oméga 6 (huile et graines de tournesol, huile d’olive…) contribue à réduire le cholestérol
  • acide butyrique (fromage, beurre, crème fraiche…) pour prévenir le cancer du colon
  • vitamine E (huile de noisette, noisettes, huile de tournesol)

 

Des fibres et de l’eau

  • pour lutter contre les intestins paresseux avec l’âge, des fibres solubles et insolubles, légumineuses, pain complet, légumes, fruits secs, graines de chia

De l’eau

  • pour l’hydratation des cellules notamment du cerveau et favoriser une bonne diurèse et l’élimination des déchets

Des prébiotiques et probiotiques

  • yaourt, kéfir, lait fermenté, kombucha, miso, choucroute, pain au levain… pour l’équilibre de la flore intestinale

Des antioxydants, polyphénols, anthocyanes….

  • Les antioxydants luttent contre le stress oxydatif de nos cellules en les protégeant du vieillissement prématuré (végétaux colorés comme les tomates, mangues, abricots, chou rouges, mais aussi du vin rouge sans excès, du thé vert…)
  • les vitamines anti oxydantes :  A ( melon, abricot, carottes, mangues…)  C (kiwi, cassis, persil….) E (huile de noisette, de tournesol)

Des protéines

  • animales et végétales pour limiter la fonte musculaire inévitable avec l’âge (sarcopénie)

 

…et de la relaxation, de la marche quotidienne, de l’activité physique et un bon sommeil !

 

 

Crédit photo : Pixabay

Interview pour Figaro Madame sur les boissons fermentées

Les boissons fermentées regorgent de bienfaits nutritionnels mais attention les intestins peu habitués peuvent être perturbés au départ et souffrir de ballonements.

A mettre très facilement au menu de façon régulière pour éviter une dysbiose et favoriser un bon équilibre de la flore intestinale de façon rapide et naturelle.

Si le kéfir (eau ou lait) est plutôt connu, ainsi que la bernache ou le kombucha (champignon), découvrez le kvas (pain de seigle, cassis et raisins secs), ou le jun (thé vert et miel) du Tibet.

Retrouvez la totalité de l’article par ici