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L’ananas : 2 ans de patience pour presque 2kg de douceur

Nutrition

  • Peu calorique (53 calories pour 100g), l’ananas est riche en vitamine C et manganèse contribuant ainsi au métabolisme énergétique normal, à la réduction de la fatigue à la fabrication de collagène et des tissus conjonctifs.
  • Il contient des acides organiques et polyphénols.

Astuces et conservation

  • Il faut en profiter d’octobre à avril sachant que c’est en décembre qu’il sera meilleur ! 5 espèces d’ananas sont disponible dont le fameux ananas victoria de l’Ile de la Réunion.
  • Louis XIV aurait fait planter des ananas sous serre au château de Choisy-le-Roi pour satisfaire sa maîtresse Madame de Maintenon.
  • Avec un poids moyen de plus d’un kilo, il se conserve 8 jours dans un compotier mais pas au réfrigérateur. pour accélérer sa maturité, enfermez le dans un sac de papier kraft.

Pamplemousse et pomelo : 400g de bienfaits nutritionnels

En raison de toutes leurs qualités nutritives et gustatives, pamplemousse et pomelo (Citrus grandis) s’intègrent dans le cadre d’une alimentation variée, équilibrée et de saison. Cet agrume de la famille des Rutaceae vous apporte une bonne quantité de vitamine C, anti-asthénique et anti-infectieuse pour bien affronter l’hiver mais aussi des vitamines B9 et B5.

Espèces

  • Pomelo et pamplemousse sont 2 espèces distinctes : le pamplemousse vient d’Asie du Sud-Est et le pomelo est originaire des Caraïbes. Sa peau est plus fine et sa chair plus juteuse que celle de son cousin éloigné.
  • Il existe plusieurs variétés (Ruby, Starruby Sunrise, Flame…) avec des chairs plus ou moins roses (lycopène) et plus ou moins acidulées. Certaines sont même cultivées dans le sud de la France et en Corse.

Nutrition

Un pomelo entier pèse 400 g en moyenne. Pauvre en calorie alors profitez en ! 100g de chair de pamplemousse c’est en moyenne moins de 90 calories.

  • Calories (kcal pour 100 g) 35,9
  • Protides (g pour 100 g)     0,8
  • Glucides (g pour 100 g)    6,2
  • Lipides (g pour 100 g)       0,1
  • Vitamine C (mg pour 100 g)        42,1
  • Vitamine B9 (µg pour 100 g)       17
  • Potassium (mg pour 100 g)         167
  • Calcium (mg pour 100 g)   23,3
  • Iode (µg pour 100 g)         0,46
  • Bêta-carotène (µg pour 100 g)    281

En plus de sa haute teneur en vitamines, le pomelo est riche

en eau, phosphore (14 mg/100 g en moyenne)  et en fibres (1,3 g/100 g en moyenne).

  • Le pamplemousse renferme différents types de flavonoïdes (antioxydants permettent de neutraliser les radicaux libres du corps et, ainsi, de prévenir l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies chroniques).
  • Le pamplemousse contient surtout de la naringine, mais aussi l’hespérétine en plus petite quantité. Attention, c’est la partie blanche de la pelure du fruit qui renferme le plus de flavonoïdes !
  • Les limonoïdes se retrouvent principalement dans les pépins  mais aussi dans leur jus.
  • Caroténoïdesquantités élevées de bêta-carotène et les fruits de couleur rouge et rose contiennent également du lycopène, un autre composé de la famille des caroténoïdes
  • Coumarine et plus préscisémment de l’auraptène, se retrouve dans le le jus fraîchement pressé et l’écorce.
Source : Ciqual 2013

Consommation

  • Se consomme en jus, en salade, à la petite cuillère, mais de préférence nature, car il supporte mal la cuisson (perte de la vitamine C) le pamplemousse est aussi savoureux dans tous les plats d’hiver en apportant tonus et légèreté
  • A partir de 6 mois en proposant le suprême ou en jus en le diluant bien (à éviter en cas de diarrhées du nourrisson)
  • Au petit déjeuner pressé en jus, en salade le midi ou en dessert le soir

Choix et conservation

  • Pleine saison : janvier à mai
  • Le choisir avec une peau lisse et brillante et pour être juteux, il doit être lourd pour garantir une belle pulpe. Le choisir rose ou rouge pour une pulpe plus sucrée qu’un pomelo jaune qui sera plus acidulé
  • On le conserve une semaine dans une corbeille de fruit ou 10/12 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur. Mais une fois ouvert : à consommer immédiatement sinon les vitamines oxydées disparaissent et la pulpe va s’assécher

 Médicaments et pamplemousse :  en parler à votre médecin ou pharmacien

  • La consommation de pamplemousse ou son jus peut entraîner une modification (augmentation / diminution) des effets de certains médicaments.
  • En effet, des substances contenues dans ce fruit empêchent un enzyme de métaboliser ces médicaments, ce qui entraîne l’augmentation de leur concentration dans le sang, pouvant ainsi causer des réactions indésirables graves, parfois mortelles.
  • Médicaments pour le traitement du cancer, de la dépression, de l’hypercholestérolémie, de l’hypertension artérielle, des reflux gastro-intestinaux, de problèmes cardiaques, et autres.
  • La consommation d’aussi peu que 250 ml de jus peut, dans certains cas, entraîner des effets qui peuvent persister durant 3 jours ou davantage.
  • La prise du médicament quelques heures après avoir consommé le pamplemousse ne permet donc pas d’éviter les effets indésirables.
  • Le tangelo, un hybride de pamplemousse, pourrait également interagir avec certains médicaments.
Source : Passeportsanté, Karch AM, The Grapefruit Challenge : the juice inhibits a crucial enzyme, with possibly fatal consequences, American Journal of Nursing, décembre 2004, Vol. 104, No 12, 33-5.
Crédit photo : Pixabay

Un italien parmi les choux : le chou de Milan

Ce Brassica oleracea variété Bullata est un légume d’hiver (de novembre à mars).

Choisir et conserver et cuisiner

  • Des feuilles bien serrées qui crissent sous les doigts, brillantes et un chou lourd : il se conservera entier au réfrigérateur.
  • Se consomme rapidement, en chou farci, en potée ou en salade pour son cœur tendre

Côté nutrition

  • Comme tous ses cousins, le chou de Milan est riche en vitamine C qui est une vitamine anti asthénique et anti-infectieuse : utile en hiver pour les défenses immunitaires.
  • La cuisson augmente la teneur en vitamine C de ce chou : alors on le met au menu d’hiver

Recettes

  • hachis parmentier de chou frise
  • boulette de chou

Fruits et légumes de Novembre

Ce mois-ci essayez le kaki, la grenade des fruits qui apportent vitamines A et C.

Pensez aux noix et à la mâche également pour les apports en oméga 3.

Endives, courges, choux, céleris… sont peu caloriques et riches en fibres et minéraux.

En soupes ou en gratins pensez aussi aux panais et topinambours !

Ne pas se perdre dans tous les choux : le chou cabus

Ce chou pommé est le chou le plus précoce et dont la saison sur les étals est très courte.

Choisir et conserver

  • Légume d’été, il  se consomme cru et est plus digeste que le chou blanc classique.
  • On le choisit sans trace de moisissures avec des feuilles bien fermes et sa pomme est un peu plus lâche que celle de son cousin le chou cabus rond.
  • Il se conserve dans le bac à légumes du réfrigérateur durant 4/5 jours.

 

Côté nutrition

  • Peu calorique, ce chou contient des vitamines C et K (anti aux traitement AVK) et B9, des fibres (pour le transit), du calcium (santé osseuse et contraction musculaire) .
  • A consommer cru en salade

Topinambour et potassium

  • Avec son fin goût de noisette ou d’artichaut, le topinambour ou Helianthus tuberus de son nom latin, fait partie des légumes anciens mal aimés. Heureusement, pour notre plus grand bien, ce tubercule refait surface sur nos tables. Tant mieux car il est très riche en potassium (452 mg*).
  • Il favoriserait également la sécrétion lactée et aiderait à prévenir l’hypertension.
  • Moins calorique (71 calories*) que la pomme de terre, il peut la remplacer dans certaines recettes car il augmente la sensation de satiété.
  • Trésor pour notre santé intestinale : il est intéressant pour ses fibres (2,85 mg*) on le recommande donc en cas de constipation. Enfin, il serait aussi reconnu pour stimuler la croissance des bonnes bactéries de notre intestin grâce à l’inuline et l’oligo-fructose.
  • Une recette avec du topinambour : c’est par ici !

    Trucs et astuces

  • Pour éviter qu’il ne noircisse, le plonger dans de l’eau citronnée une fois coupé.
  • Ne pas le cuire à l’eau car tous ces nutriments disparaîtront au cours de la cuisson.
  • Pour éviter les flatulences, le préférer braisé plutôt que cuit à l’eau bouillante et le consommer immédiatement avec des feuilles de sauge.

 

*Source : Ciqual
Photo : Eric Barbier sur Flickr

Risotto à la féta et au potiron

Ingrédients pour 6 personnes  :

  • 300g de riz Arborio ou Carnaroli
  • 600g de potiron bio épluchés et coupés en dés
  • 2 oignons bio émincés
  • 2 gousses d’ail bio écrasées
  • ½ c à café de muscade bio
  • ½ c à café de curcuma bio
  • 200g de fêta AOP
  • 2 c à soupe persil haché (surgelé ou déshydraté)
  • 2 c à soupe huile d’olive de 1ère pression à froid
  • 2 cubes de bouillon végétal bio
  • 1 l d’eau chaude
  • 1 pincée de poivre gris moulu

Préparation :

  • Faire revenir doucement dans une grande poêle ou une sauteuse les oignons avec 2 c à soupe d’huile d’olive et l’ail écrasé
  • Ajouter les épices et remuer
  • Préparer dans une grande casserole un bouillon très chaud avec l’eau et les cubes de bouillon végétal
  • Ajouter le riz dans la sauteuse et faîtes le revenir à feu vif 2 à 3 mn sans le colorer
  • Mouiller le riz avec une ou 2 louches de bouillon très chaud
  • Ajouter dans la sauteuse, à feu doux, les cubes de potiron et progressivement le reste du bouillon, remuer bien, et laisser et cuire environ 20/30mn à découvert en remuant de temps en temps
  • Dès que le riz est cuit, ajouter le poivre, les cubes de féta et parsemer de persil.
  • Servir chaud.

Focus diététique :

  • Ce plat complet apporte protéines, glucides complexes et sucres lents, calcium,  fibres, vitamines A, B9 et minéraux (potassium).
  • Astuces :
  • On peut remplacer ce riz blanc par du riz complet ou semi-complet en le faisant tremper la veille
  • On évitera de rajouter du sel car le bouillon cube en contient déjà beaucoup ainsi que la fêta
  • On le complétera d’un fruit et d’une crudité pour un repas équilibré.

 

Le lupin : une légumineuse rustique

Cette graine jaune et plutôt rustique est une légumineuse riche en protéines, en fibres, sans gluten et consommé majoritairement en apéritif dans certains pays méditerranées. On la trouve prête à consommer sous forme de graines à grignoter, en conserve au naturel mais aussi en farine (marques : moulin des moines et écoidées en magasins bio).

Cette graine a tout bon côté écologie car elle pousse sur des sols pauvres et ne nécessite pas de traitement.  Bémol : c’est un allergène chez les personnes prédisposées aux allergies.

Nutrition

IG bas, il contient des lignanes en plus de 28g de fibres et de 40g de protéines végétales ! Il apporte aussi du zinc et du magnésium, des vitamines du groupe B.

Consommation

Attention, certaines variétés ne sont pas comestibles ! Seule la variété de lupin doux qui a subi une “désamérisation” par trempage ou chauffage est comestible . En effet, le lupin amer est riche en alcaloïdes toxiques.

Recette et cuisine

  • Sous forme de farine, elle peut remplacer 30% de la farine classique mais attention à son petit goût amer. Sa couleur jaune comme celle de la farine de mais rend les préparation appétissante.
  • Sans gluten elle peut aussi remplacer les œufs dans certaines recettes.
  • cake au chocolat farine de lupin sans gluten