Retrouvez mon interview pour le 19h45 de M6 du lundi 21 mars 2016 au sujet de l’intérêt nutritionnel des aliments fermentés.
La fermentation renforce la teneur ou la biodisponibilité des vitamines, acides aminés et minéraux des aliments.
L’exemple auquel je pense est celui du raisin et du transresvératrol, un polyphénol qui est antioxydant se trouvant dans le jus de raisin et dont la teneur augmente une fois fermenté et transformé en vin rouge. Ce polyphénol jouerait un rôle dans la prévention de maladies cardiovasculaires, de cancers et du diabète de type de 2.
La Vitamine C contenue dans le chou augmente du tiers au double durant la fermentation.
Les isoflavones du soja peuvent voir leur concentration tripler grâce à la fermentation. Leur rôle est bien connu dans le métabolisme osseux.
La lactofermentation augmente la biodisponibilité des minéraux et micronutriments présents dans les produits alimentaires, tels que le manganèse, le calcium et le potassium. Ils favorisent l’équilibre sodium-potassium et contrairement à ce qu’on pense, ils n’acidifient pas l’organisme.
Les produits fermentés sont aussi des sources de probiotiques et de prébiotiques favorables à la santé en général et à celle des intestins en particulier. Et ils sont plutôt agréables à manger ! Le kombucha (boisson fermentée) et les autres aliments fermentés comme le kéfir (yaourt fermenté) devraient faire régulièrement partie de notre alimentation pour aider à équilibrer notre microbiote et renforcer ainsi nos défenses immunitaires.