Affichage de 3 résultat(s)

A table les œufs

Pointés du doigt pour leur richesse en cholestérol dans le jaune (ce qui est vrai car l’œuf est l’aliment le plus riche en cholestérol), le lien entre cholestérol sanguin et cholestérol alimentaire controversé depuis des années est remis en question dans cette publication scientifique de 2013.

A retenir

  • Sauf en cas de patients diabétiques et chez le fumeur, les apports de cholestérol alimentaires ne sont pas associés à un risque cardiovasculaire accru.
  • Une consommation quotidienne supérieure à 300 mg n’est cependant pas recommandée car cela augmente un peu C-LDL + L-LDL.
  • En cas de patients hypercholestérolémiques :
    • foie, rognons, cervelle, ris de veau et autres abats : à consommer avec modération
    • 3 à 4 œufs  par semaine

La Fédération française de cardiologie (FFC) précise que le cholestérol est un lipide essentiel à l’organisme et que sa majeure partie est fabriquée par le foie tandis que le reste est apporté par l’alimentation quotidienne.

La consommation d’œufs n’est pas déraisonnable dans le cadre d’un régime alimentaire sain, varié et équilibré.

 

Teneurs* et taille des œufs :

  • 100 g d’œufs entiers cuits à la coque = 222 mg de cholestérol
  • 100 g de jaunes d’œufs cuits : 612 mg de cholestérol
  • le poids d’un œuf =  jaune + blanc + poids de la coquille
  • Le poids moyen total d’un œuf moyen et le plus consommé “M” est de 60 g
    • blanc : 30 g
    • jaune : 20g soit 122.40g de cholestérol
    • coquille : 10 g
  • Les tailles des œufs :
    • les petits œufs (S) pèsent moins de 53 grammes :
    • Le poids des œufs moyens (M) est compris entre 53 et 63 g
    • Le poids des gros œufs (L) est compris entre 63 et 73 g
    • Les très gros œufs (XL) pèsent plus de 73 g

 

Apport nutritionnel des œufs

  • Sa qualité nutritionnelle de l’œuf dépend en premier lieu du type d’alimentation de la poule, préférez des œufs de poules élevées en plein air, nourries avec des aliments biologiques et en lin, linette comme les œufs “Bleu-Blanc-Coeur”
  • Aliment complet car il apporte des protéines de qualité, du phosphore, des acides aminés indispensables et des antioxydants.
  • Le blanc : pas de cholestérol mais des protéines et se consomme presque à volonté, sous de multiples formes (sauf en cas d’allergie)
  • Le jaune :
    • contient des lipides, du cholestérol, bon apport en omégas 3 et 6.
    • riche en lutéine qui participe à la prévention de la DMLA.
    • il apporte également une bonne dose de vitamines liposolubles (D, E, K)

Remarques

  • Plutôt à la coque, durs ou pochés que des œufs au plat baignant dans le beurre ou l’huile…
  • Vérifiez la date de ponte qui figurent sur les coquilles
  • Conservez-les au sec ou au frais mais dans ce cas, ne les sortez pas tout le temps du réfrigérateur car la coquille devient poreuse :  ne sortez les œufs qu’au moment de les cuisiner.

La consommation d’œufs n’est pas déraisonnable dans le cadre d’un régime alimentaire sain, varié et équilibré.

 

Sources : 

Mon interview sur les légumineuses dans Life magazine

Retrouvez dans le numéro de @lifemagazine daté septembre octobre 2018, mon article sur les légumineuses

Longtemps accusées (à tort) de faire grossir, elles sont pourtant les amies des végétariens et des porte-monnaie car elles sont économiques. Souvent associées aux périodes de disette, à la cantine ou aux flatulences, elles sont hélas boudées par beaucoup. Dommage car elles sont des alliées pour la ligne, la forme et le transit : ainsi, le nouveau Plan national nutrition santé (PNNS) les recommande 2 fois par semaine, associées à un groupe de féculents (riz, quinoa…) pour bénéficier de tous les acides aminés et d’une belle complémentation nutritionnelle.

Je vous dis tout :

  1. Quels sont les bienfaits nutritionnels des légumineuses ?
  2. Pourquoi n’en consomme-t-on pas autant ?
  3. Beaucoup s’interdisent d’en manger par peur de mal les digérer. Y a-t-il des astuces ?
  4. Quelles sont les légumineuses les plus riches en nutriments/vitamines ?
  5. Les légumineuses ont-elles un index glycémique (IG) bas ?
  6. Faut-il mieux privilégier les produits biologiques ?
  7. On leur prête souvent un fort pouvoir rassasiant. Est-ce exact ?
  8. Les recettes sont nombreuses, mais y a-t-il des associations recommandées ?
  9. Peut-on être allergique ?

 

L’OMS part en guerre contre le ketchup

Ketchup et boissons gazeuses sucrées sont les nouveaux ennemis de l’OMS, en raison des sucres cachés !

Selon sa note d’information du 4 mars 2015, les sucres cachés ne devraient représenter “que 10% de la ration énergétique journalière de la population”, “à tous les âges de la vie”. Ces 10% représentent l’équivalent de 50g de sucre ou 12 cuillères à café. Si la consommation journalière de sucres cachés passe sous le taux de 5%, “ce serait encore mieux pour la santé des consommateurs”, poursuit l’OMS.

Recommandations :

L’OMS recommande un “meilleur étiquetage des produits alimentaires”, moins de “campagnes publicitaires ayant comme cibles des enfants, pour des produits alimentaires ou des boissons non-alcoolisées à haute teneur en sucre cachés” et “d’engager le dialogue avec les industries agro-alimentaires afin qu’elles réduisent les sucres cachés dans la composition de leurs produits”.

Rappel :

  • Une cuillère à soupe de ketchup représente 4g de sucre caché.
  • Une canette de soda sucré peut contenir jusqu’à 40g de sucre caché, soit 10 cuillères à café.
Source : OMS nutrition
Photo : Steven Depolo sur Flickr